« À mes yeux, les Sharks de San José sont une belle équipe à voir jouer. Ce club a réussi à trouver le juste milieu entre l'attaque et la défense, avec un tout petit penchant sur la défensive. Les Sharks sont à l'image de leur directeur-général, Stéphane. Ils vont battre leur adversaire de façon décisive mais sans l'écraser et sans l'humilier... sauf dans les séries: la classe a laissé place à la frustration, l'assurance et à l'arrogance. Dans l'état que les Bruins étaient, ils étaient comme un géant aux pieds d'argile... mais un géant quand même. Les Sharks ont brisé une règle élémentaire dans tout sport que ce soit: on ne réveille pas avec une déclaration attaquante un adversaire qui dort ou qui se meurt tranquillement. Lorsque ces poissons ont déclaré que c'était malheureux que leur adversaire soit malade, car cela enlèverait du lustre à leur victoire puisque les Bruins pourraient dire qu'ils ont perdu à cause de la maladie pour expliquer leur élimination... »

- Herman Tremblay (extrait du mot du président dans le Rapport Annuel)

En grande finale, à la surprise de tous, les Sharks remportent le match #2 à Boston (19-12) après avoir perdu le premier match (22-5). Les deux matchs suivants, à San José, les sharks remportaient facilement les victoires (20-10 et 17-9). C'est à ce moment que Stéphane lançait cette déclaration haut et fort. Les Bruins, gonflés à bloc par ce propos, remportaient les 3 parties suivantes, deux à son domicile et une à San José (en prolongation) pour remporter la finale 4-3. Herman avait, ce soir-làm un très mauvais rhume.

Le Trophée de l'Union